À la rencontre de Ma parenthèse

Ma Parenthèse accompagne les femmes atteintes d’un cancer. A l’occasion d’octobre rose, temps fort de sensibilisation au cancer du sein, partons à la rencontre de Stéphanie Bernard et Solenn Leparoux, les deux fondatrices et co-directrices de l’association.

Rappelez-nous ce qu’est « Ma Parenthèse » ?
Ma parenthèse est une maison d’accueil et d’accompagnement dédiée aux femmes atteintes d’un cancer.
C’est un lieu d’écoute dédié aux rencontres, à la parole, une entraide et une orientation sur les ressources existantes qui permet des échanges sur des thématiques diverses en lien avec le cancer comme par exemple, la sexualité ou la gestion des effets secondaires.
C’est un espace de bien-être et d’accompagnement proposant de la sophrologie, de la socio-esthétique, de l’art, du sport adapté, de la nutrition…

Quel est votre rôle au sein de l’association ?
En plus de tout le travail de coordination, notre rôle est de trouver des financements pour l’activité de Ma Parenthèse. Cela passe par du mécénat, des appels à projets. On intervient aussi régulièrement pour présenter l’association, sensibiliser sur le cancer, sur l’importance de la recherche…
Heureusement, on peut compter sur des ambassadrices, d’anciennes adhérentes devenues bénévoles, pour porter la voix de Ma Parenthèse et parler de leur propre expérience.

L’accompagnement, les ateliers, est-ce gratuit ?
On demande seulement une adhésion de 35€ par an. Sinon, l’accompagnement ainsi que tous les ateliers sont pris en charge par l’association. Le lieu est ouvert tous les après-midis du lundi au vendredi de 14h à 17h30 et les matins du mardi au vendredi de 9h à 12h30.

Qui peut venir vous voir ?
Toutes les femmes qui sont touchées par un cancer quel qu’il soit, dès l’annonce de la maladie, pendant celle-ci et jusqu’à une année après la fin des traitements.

Pourquoi un an après les traitements ?
Car à la fin des traitements, un sentiment d’abandon, de vide se fait ressentir par les patientes. Les examens médicaux s’espacent et l’entourage est moins présent, d’où la nécessité d’être accompagnée aussi sur cette période délicate. Elles ont besoin de reprendre confiance en elles, et se pose aussi la question de la reprise du travail.

Avez-vous des nouvelles régulières d’anciennes membres de l’association ?
C’est assez différent selon les femmes. Certaines ont cette envie de garder un lien avec nous car le travail d’accompagnement effectué a été très fort. Certaines éprouvent plutôt le besoin de tourner la page et de refermer définitivement cette fameuse parenthèse.

Quelques mots sur Octobre rose ?
Une femme sur 8 développe un cancer du sein au cours de sa vie. Un chiffre important mais lorsqu’il est détecté tôt, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10. C’est donc primordial d’en parler pour sensibiliser au dépistage et Octobre rose est une belle opportunité.
Au niveau de l’association, c’est clairement un pic médiatique et un mois très intense en terme de partenariats et d’évènements.

Justement, vous pouvez nous citer quelques évènements à venir ?
Oui, l’Étincelante est devenue la course emblématique de l’association. Elle aura lieu le 5 octobre en matinée à Saint-Sébastien et Basse-Goulaine. On attend près de 2500 personnes et plus de 30 000€ de bénéfices, la moitié reversée au profit de la recherche.
C’est un rendez-vous très convivial et festif. L’école de musique de Saint-Sébastien rythmera le départ et un concert de gospel animera l’arrivée à Basse-Goulaine, aux côtés de nombreux stands de sensibilisation. Pour donner de la visibilité à l’évènement, on peut compter sur une marraine, la comédienne Béatrice de la Boulaye et deux parrains : O’Brian Nyateu et Romain Lagarde, deux joueurs du HBCN.
Une autre édition de l’Étincelante est également prévue le 12 octobre à Savenay.

Du 6 au 11 octobre, la galerie Pôle Sud accueille une expo-photo. Ce sont des adhérentes qui seront mises en lumière suite à un shooting-photo réalisé au mois de juin dernier. Ce temps fort se terminera par un défilé de mode, le samedi 11 octobre à 16h, avec des vêtements de boutiques partenaires.
C’est un vrai challenge pour elles mais c’est formidable. L’édition 2024 avait été une expérience très positive pour les participantes.

Il y a une multitude d’autres évènements au profit de Ma Parenthèse qui émanent d’associations ou de commerçants. Du côté de Saint-Sébastien, on a par exemple le Tennis Club qui a prévu une animation, tout comme la Ligue de football ou encore le chocolatier Guerlais.