Chaque année en novembre, la Ville se mobilise dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A cette occasion, elle élabore tout un programme d’actions et distribue des sifflets anti-agression
Plusieurs temps forts au programme
Du 24 novembre au 6 décembre, l’exposition Fais pas genre à l’Hôtel de Ville présentera les différentes formes de violences faites aux femmes (avec un focus sur les cyberviolences) et leurs conséquences sur la santé physique et psychique. Ce parcours pédagogique se compose de 12 tableaux interactifs.
Autre temps fort, à la médiathèque cette fois-ci, la rencontre avec Louise Mey le 21 novembre à 20 h. Cette autrice dissèque comme personne les violences faites aux femmes, notamment dans ses ouvrages, La deuxième femme et 34 m² (sur inscription au 02 40 80 86 20).
Le lendemain, le 22 novembre, une initiation à l’auto-défense féminine y sera proposée de 14 h à 17 h (COMPLET).
Cet atelier (proposé à partir de 15 ans) est encadré par Tévi Say, une ancienne combattante d’Arts Martiaux et actuelle coach de la plus importante section féminine de MMA de France, qui œuvre activement pour l’empowerment des femmes.
Objectif : apporter des solutions verbales et physiques efficaces et à portée de toutes ainsi qu’améliorer la confiance des femmes et des adolescentes dans leur capacité à se défendre.
Enfin, un atelier stand-up contre le harcèlement dans l’espace public permettra, jeudi 27 novembre à 18 h 30 à l’hôtel de ville, de découvrir cinq méthodes pour donner à toutes et tous les moyens d’agir.
Animé par l’association Résonantes, cet atelier d’une heure est une nécessité puisqu’aujourd’hui, seules 20 % des femmes déclarent avoir reçu de l’aide de la part d’un témoin.
Atelier gratuit sur inscription à sqvt@saintsebastien.fr
Des sifflets contre les agressions
La Ville propose une distribution gratuite de sifflets anti-agression à l’accueil de l’Hôtel de Ville du 17 au 29 novembre.
Les sifflets anti-agression sont de petits dispositifs sonores conçus pour alerter et dissuader en cas de harcèlement ou d’agression dans l’espace public.
Faciles à transporter et simples d’utilisation, ils permettent à une personne en danger de produire un son strident, attirant immédiatement l’attention des passant·es et perturbant l’agresseur.
Utilisés comme outil de prévention et d’autodéfense, ces sifflets symbolisent également une volonté de réappropriation de l’espace public par les femmes et par toutes les personnes confrontées au harcèlement de rue. Ils offrent un moyen concret et immédiat de signaler une situation anormale et de demander de l’aide.