Espaces publics

Le bassin de la Galtière restauré

Publié le 22 décembre 2025

Fin 2023, le bassin de rétention d’eau de la Galtière datant de 1920 ainsi que la fresque illustrant cet héritage avaient été détruits pour des raisons de sécurité. C’est l’artiste Diana Taubin qui a restauré cet ouvrage.

La peinture murale de la Galtière

La peinture murale, sur le bassin de la Galtière, rappelle l’activité maraîchère de Saint-Sébastien-sur-Loire au début du XXe siècle.

La plupart des bassins étaient métalliques de forme cylindrique ou cubique. Ils étaient badigeonnés de peinture noire, d’autres étaient des ouvrages de maçonnerie, d’autres mixtes, tel celui de la Galtière, avec son support en maçonnerie et son réservoir en métal.

Ce bassin fut construit vers 1920 sur la tenue maraîchère de trois hectares de la Tullaye, propriété de Marie-Charlotte Primaudière (veuve du Général Manigault Gaulois) à partir de juin 1819.

La tenue devint plus tard propriété de la famille Cardinal-Morisseau dont les terres étaient exploitées par les familles Moyse, Jolly, et Chanson.

Le bassin puisait son eau en Loire grâce à une pompe. L’eau, ainsi stockée en hauteur, avait une pression d’un kilo environ afin d’alimenter les tourniquets hydrauliques appelés localement «mouilleurs».

À partir de 1920, l’utilisation des mouilleurs constitua un progrès d’importance, alors que l’arrosage des cultures maraîchères occupait à cette époque la moitié du temps de travail des producteurs.

Plusieurs peintures murales en restauration

Entre 2012 et 2020, l’artiste Diana Taubin a réalisé 11 peintures murales sur le passé de Saint-Sébastien. Dispersées dans la ville, ces œuvres légendées sont de riches témoins du passé de la commune.

Elle a entamé à la rentrée 2025 la restauration de quatre fresques qui avaient été retirées pour raisons de sécurité : celles de la gare d’Anjou, de l’hippodrome, des moulins de la Martellière et donc du bassin de la Galtière.

L’artiste est en résidence trois mois pour mener à bien cette mission de restauration dans les ateliers du Centre Technique Municipal.

L’association des Amis de Saint-Sébastien lui a rendu visite pour échanger sur son travail. En effet, les membres de l’association avaient travaillé main dans la main avec l’artiste lors de la création de toutes ces œuvres pour apporter leur expertise historique et mettre en valeur des personnages, des lieux, des activités qui font l’histoire de la commune.

Diana Taubin, une artiste internationale

Diana Taubin Stvolinsky, Argentino-espagnole, sociétaire de l’université de Buenos Aires, spécialisée en architecture et en urbanisme, a débuté la peinture murale avec son père à l’âge de 10 ans. Véritable passion familiale, elle a, depuis 1988, peint près de 200 fresques en Amérique latine et 80 en Espagne. Peindre à Saint-Sébastien a été une première en France pour elle.