« La journée sans mail », la presse en parle

La Ville de Saint-Sébastien a organisé le 2 février une « journée sans mail ». Les agents de la Ville ont été invités le temps d’une journée à réfléchir à leurs façons de travailler et aux impacts du numérique. Objectif pour cette année : réduire de 20% le nombre de mail.

Le jeudi 2 février, c’était la journée sans mail à pour les agents de la Ville de St Sébastien sur loire. Dans sa démarche de qualité de Vie au travail, les élus de la Ville ont souhaité mettre en place un travail transversal de plusieurs services (Développement durable, Santé et qualité de vie au travail, Systèmes d’information et la communication) pour la mise en place d’une journée de sensibilisation à nos usages du numérique ans les relations au travail. Les agents ont donc été invités à réduire au maximum l’usage des mails durant cette journée, en particulier en interne, et à privilégier d’autres moyens de communication, plus directs, pour favoriser les échanges entre collègues.

L’objectif de cette journée était donc double :

• réduire notre impact environnemental,
• nous interroger sur nos modes de communication.

À cette occasion, les agents ont été invités à participer à des ateliers (durée 1 heure) à l’hôtel de ville  :

• usage du mail plus sobre avec analyse de la pollution environnementale des mails et réflexion sur les manières de la réduire,
• communication interpersonnelle pour apprendrons à mieux communiquer entre collègue pour favoriser la qualité de vie au travail.

Ces ateliers ont été accompagnés de temps d’échange et d’informations en images sur les impacts du numérique dans la collectivité. Un guide a également été pensé pour favoriser l’usage de cet outil du quotidien, qui s’il n’est pas bien utilisé, peut s’avérer plus toxique que bénéfique pour l’environnement et les relations entre collègues.

Actuellement, les agents de la ville envoient par an 800 000 mails et en reçoivent 600 000. L’ADEME estime a environ 10g de CO2 par mail ce qui permet de comprendre les enjeux liés à cette question.